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Cheikh Ahmadou Bamba à partir de 1912 fut assigné à résidence surveillée à Diourbel. Quelques temps après son installation, Serigne Massamba l’y rejoignit et il lui demanda de s’installer à TOUBA. Là commença la phase des travaux sur les Qaçidas.
Cheikh Ahmadou Bamba à partir de 1912 fut assigné à résidence surveillée à Diourbel. Quelques temps après son installation, Serigne Massamba l’y rejoignit et il lui demanda de s’installer à TOUBA. Là commença la phase des travaux sur les Qaçidas.
Serigne TOUBA lui envoyait de Diourbel de grandes malles contenant des Qaçidas qu’il devait agencer et recopier en plusieurs exemplaires.
Cette tâche qui était assurée par Serigne Amsatou Diakhaté au Djolof lui revenait désormais. Après quelques années de service à TOUBA, le Cheikh le fera à nouveau revenir auprès de lui à Diourbel pour continuer ce travail.
Serigne Massamba n’est pas seulement un simple copiste à une belle plume ; il s’est aussi distingué dans l’art d’embellir le Coran et les Qaçidas dans un style exceptionnel d’enluminure qu’il a mis en l’honneur. Il reste jusqu’à nos jours le plus grand enlumineur du mouridisme.
On conserve aujourd’hui jalousement à la Bibliothèque Cheikhoul Khadim de TOUBA des manuscrits dont la facture est rehaussée par son art merveilleux d’une symétrie surnaturelle. Ses entrelacs, ses fresques, ses coniques, ses ronds et les messages de ses traits codés dans des labyrinthes séduisant les regards.
Grand calligraphe, érudit, dévot et serviteur infatigable de son Maître, il n’a jamais daigné offrir ses services d’enlumineur à un autre que le Cheikh. Cet exclusivisme est une reconnaissance au grand Maître car pour lui, c’est par la grâce de celui-ci et dans son service qu’il a acquis ses dons ; c’est comme s’il voulait dire :
" des aptitudes et des dispositions acquises par DIEU ne doivent être destinées qu’au service de DIEU et utilisées que pour la face de DIEU. "
Son attachement à la calligraphie et le rôle qu’il jouait dans ce domaine sous l’ombre du Cheikh étaient tels qu’un jour, alors que Cheikh Ahmadou Bamba se trouvait en déportation en Mauritanie, il lui envoya des malles contenant 124.000 calames ( plumes), taillés selon la rigueur qui sied à son personnage.
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