Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a promis, que les efforts seront doublés pour la réussite du Magal de Touba. C’était lors d’une réunion au ministère en présence du président du comité d’organisation du Magal,

Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et des représentants des services concernés par cet évènement religieux.

Une réunion nationale consacrée aux préparatifs du grand Magal de Touba a eu lieu, hier, au ministère de l’Intérieur. Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé l’intérêt du Magal qui sera célébré le 21 décembre prochain. « Dans l’intention de mieux faire et par rapport à l’année dernière, nous allons redoubler d’efforts », a promis le ministre de l’Intérieur.

Lors de cette rencontre, les points liés à la sécurité, au transport, à l’électricité, à l’hydraulique, à l’assainissement, à la santé, à l’hygiène, aux eaux et forêts et à la communication ont été abordés. Résumés dans un document de 10 pages, ces aspects ont été lus par le gouverneur de la région de Diourbel, Mouhamadou Moustapha Ndao. Il a d’abord rappelé l’interdiction des motos Jakarta à circuler dans la cité religieuse. Cet appel à la vigilance a trouvé une oreille attentive du côté de la directrice de la Police nationale, Anna Sémou Diouf. « Nous sommes en train de bien travailler pour la réussite du Magal. Nous ferons tout ce qui sera nécessaire pour mobiliser des moyens logistiques et des éléments sur le terrain », a assuré Mme Faye.

La Brigade des sapeurs-pompiers et la Gendarmerie ont aussi abondé dans le même sens. Le président du comité d’organisation, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a insisté sur la portée de l’évènement. Il a affirmé que ce rendez-vous regroupe 4 millions de fidèles, d’où la nécessité de mobiliser des moyens conséquents. Le nouveau coordonnateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Darou Khoudoss, a reconnu que les organisateurs rencontrent des difficultés sur le plan de la sécurité. La question de l’électricité sera traitée en haut lieu, selon le ministre de l’Intérieur. « Les techniciens ont atteint les limites de leurs compétences. Il y aura des décisions qui viendront des plus hautes autorités », a-t-il déclaré.